Une modification du décret n°2021-254 – en consultation publique et en cours de rédaction prévoit de priver les structures publiques de tout achat de jouets de 2nde main ! C’est tout simplement un retour en arrière aberrant et scandaleux !
Une modification du décret n°2021-254 – en consultation publique et en cours de rédaction prévoit de priver les structures publiques de tout achat de jouets de 2nde main ! C’est tout simplement un retour en arrière aberrant et scandaleux !
Un retour en arrière infondé et contraire aux objectifs de la REP* jouets
Une modification du décret n°2021-254 – en consultation publique et en cours de rédaction prévoit de priver les structures publiques de tout achat de jouets de 2nde main ! C’est tout simplement un retour en arrière aberrant et scandaleux !
En effet, le décret n°2021-254 du 1er janvier 2021 -issu de la loi Anti Gaspillage et Economie circulaire oblige les acheteurs publics à intégrer 5% de jouets, jeux d’occasions dans leurs achats.
Cet objectif, déjà très faible, avait été durement négocié lors de l’élaboration de la REP* jouets ; les fabricants et distributeurs de jouets rejetant en force cette loi pourtant indispensable pour réduire le gâchis phénoménal de jouets – : 100 000 tonnes de jouets jetés par an en France !
Cet objectif de 5% est INDISPENSABLE car il permet aux collectivités : D’acheter des jouets, des jeux à moindre coût, sûrs et de qualité dans des budgets contraints D’acquérir davantage de jouets et de jeux pour les enfantsD’adopter de nouveaux comportements d’achats responsables : acheter des pièces détachées et/ou des pièces complémentaires pour allonger l’usage du jouet, du jeu déjà en leur possessionD’être exemplaire vis -à-vis des familles et de citoyens avec l’inscription de ces achats dans leurs schémas d’achats responsablesD’encourager la consommation locale et une production de 2nd main réalisée par des structures inclusives, spécialistes des jouets et jeux.
Ainsi, les achats publics sont un levier puissant de transformation de l’économie vers un modèle plus durable et circulaire.
De grandes métropoles déjà acheteuses
De nombreuses collectivités dont les grandes Métropoles de Paris, Lyon, Strasbourg, Nantes et Brest sont déjà engagées dans ces achats responsables. Elles ont trouvé auprès des structures du réseau Rejouons Solidaire* les garanties nécessaires pour cela : des process de qualité et de sécurité exigeants, inscrits dans un cahier des charges
Exclure la catégorie jouets de l’obligation des achats publics constituerait d’une part un déni de confiance à l’égard des acheteurs publics dans leur capacité à doter les enfants de jouets offrant toutes les garanties de sécurité, et d’autre part les priverait du versant éducatif de sensibilisation à l’achat responsable exercé auprès des parents en qualité de consommateurs.
Un marché du réemploi accaparé par les industriels et distributeurs de jouets
De plus, cette suppression induit des iniquités et des discriminations majeures entre les structures de réemploi solidaire et les distributeurs pratiquants d’ores et déjà du réemploi dans leurs propres magasins.
Ces derniers s’interdiront-ils de vendre des jouets à ces mêmes professionnels de l’enfance dans leurs magasins ? Quelles garanties fournissent-ils aux professionnels de l’enfance souhaitant acheter ces jouets d’occasion ? Mettent-ils en œuvre des processus de qualité aussi exigeants que ceux réalisés par les spécialistes du réemploi ?
L’économie circulaire du jouet reste un enjeu pour la vitalité des territoires, pour l’emploi non délocalisable et la réduction des déchets. N’oublions pas que le réemploi des jouets s’inscrit dans une démarche bas-carbone pour les collectivités.
Agissez avec nous MAINTENANT – 15 septembre, dernier jour de consultation
Vous aussi vous êtes pour le maintien de l’objectif des 5% alors dites le sur le site de la consultation publique :
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